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en tourbillonnant

Signes culturels rencontrés : musique, peinture, écriture, etc.

Poésie 21 : ouverture

Le calendrier fait du mois de mars le mois de la poésie, surtout avec l'arrivée du printemps. C'est toute l'année que la poésie est avec nous. Chaque seconde. On peut revenir au mois de mars, mais on le trouvera ailleurs dans ce blog. Sans remonter au turonien, vu ici en montant les Pélus, redonnons vie aux daffodils de Robert Herrick.

 Les lecteurs attentifs reconnaîtront peut-être certains textes. Sans parler des "tubes", j'ai écrit jadis des billets pour un blog qui s'appelait "Lire à Vouvray" où s'exprimait l'Association qui portait ce nom et qui gérait la Bibliothèque de Vouvray. Le blog a été fermé, voilà deux ans, et l'ALV a été priée par la Mairie d'aller voir ailleurs. La Bibliothèque (que l'ALV avait fondée) fonctionne sans elle… Mais c'est une autre histoire. Nous aurons bien l'occasion d'en reparler.

Revenons à la poésie.
C'est en mars qu'a lieu cette manifestation nationale appelée Le Printemps des Poètes. Un thème marque chaque printemps ; cette année c'est le désir
En voici l'affiche, œuvre de Sarah Moon :

Le site internet du Printemps des Poètes existe tout le temps, en février comme en avril, ou en décembre. Il nous stimule. Il nous aide. Certains textes qu'il propose sont "libres de droit", une situation juridique bien pratique, qui nous permet de les donner à tous. Pour les textes "anciens" (antérieurs, disons, à 1921) pas de problème. Pour les textes plus récents, le blog sus-mentionné a quelquefois utilisé ce privilège. Bien sûr, si le poème est un peu coupé, il y a ce qu'on appelle "le droit de citation". Il est imparable. Et d'une façon générale, les auteurs dont on a négligé de demander  l'autorisation de citer leurs mots ne protestent pas. Le blog En tourbillonnant est sans but lucratif (rien à vendre, temps passé gratuitement – on dit bénévolement). Donner au poème de nouveaux lecteurs ne peut pas être une faute.
Nous avons besoin du poème pour survivre, comme de l'air pour respirer.

Les textes sont quelquefois peu connus du lecteur moyen. Ainsi, un prochain billet citera, avec sa traduction, le poème Desig (c'est-à-dire désir) du poète valencien de langue catalane Miquel Duran. Mais pour terminer, sur le thème de cette année, relisons de Robert Herrick mentionné au début, le poème si connu Upon Julia's clothes


Whenas in silks my Julia goes,
Then, then (methinks) how sweetly flowes
That liquefaction of her clothes.


Next, when I cast mine eyes and see
That brave vibration each way free;
O how that glittering taketh me!


Le billet sur daffodils était en anglais, celui-ci, sur Julia est en français et on peut s'y risquer…

Mon but est aussi de donner à lire ce qui est caché, voire trop confidentiel. A chaque fois que cela sera possible, je dirai d'où provient le texte et comment se documenter sur l'auteur si je trouve des renseignements en ligne. En surfant sur ces liens, soyez prudents, ne glissez pas. On peut les aimons, mais l'esprit critique doit être toujours en éveil quand on les consulte. 
Les textes seront souvent donnés "secs", sans analyse ou commentaire : c'est au-dessus de mes forces et ce n'est pas le but. Vous pouvez y aller de vos analyses et commentaires, il y a une rubrique pour ça ; la censure n'y a pas de place.
Pour terminer cette ouverture, écoutons Emmanuelle Bertrand dans Le chant des oiseaux . Ici, c'est dans l'harmonisation de Pau Casals. Dans la chanson traditionnelle, l'énumération des différents oiseaux, en catalan de l'àligua au mussol en passant par lo merlot, el puput, la tórtora et el pinsà, c'est un appel à la diversité et donc à la poésie.
 


BC
 

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