Faire Daffadills, we weep to see You haste away so soone; As yet the early-rising Sun Has not attain'd his Noone. Stay, stay, Untill the hasting day Has run But to the Even-song; And, having pray'd together, we Will goe with you along. We have short time...
Admirateur de la compositrice Augusta Holmès, j’étais surpris et ravi de voir qu’il lui était rendu hommage par la ville de Paris, en donnant son nom à une place. Apparemment aucun lien entre cet endroit et la compositrice. Ce billet a pour objet la description...
Madame William ou Williams, quelquefois Veuve William ; il s’agit d’Annette Vallon, le premier amour de William Wordsworth. Le poète romantique anglais le plus célèbre. Rassurez-vous, je ne vais pas faire un cours de littérature. Juste ce qu’il faut....
La photo aérienne montre Trappes après le bombardement du 6 et 7 mars 1944, avec les impacts de bombes autour de la voie ferrée. Cherchant dans des papiers anciens, je trouve cette lettre. Elle a été écrite les 10 et 11 mars par Emma Trillaud, alors âgée...
L'expression en langage enfantin employée deux fois dans Le Bout de la Route de Jean Giono (BR, Folio, p; 25 et p. 26) se trouve aussi dans une lettre du 28 octobre 1931 écrite par le même à Simone Téry et reproduite (p. 56) dans le catalogue de l'exposition...
It is a strange experience to start reading a book, forgotten by many, and which is about 50. The Prince of Central Park (PCP in this article, followed by the page number in the first edition) was published in New York by Coward, McCann & Geoghegan, in...
Le calendrier fait du mois de mars le mois de la poésie, surtout avec l'arrivée du printemps. C'est toute l'année que la poésie est avec nous. Chaque seconde. On peut revenir au mois de mars, mais on le trouvera ailleurs dans ce blog. Sans remonter au...
Ça pond Voici que la neige fond le soleil s'est fait tout beau tout rond il y a de la ponte dans l'air pour de bon ! la poule pond le pou pond la puce pond le poulpe pond la pie pond le pipi pond le joli pipi blond le paon pond le serpent pond le python...
Cerdis zerom deronty toulpinye, Purois harlins linor orifieux, Tictic falo mien estolieux, Leulfiditons lafar relonglotye. Gerefeluz tourdom redassinye ; Ervidion tecar doludrieux, Gesdoliou nerset bacincieux, Arlas destol osart lurafirie. Tast derurly...
Le grand desir du plaisir admirable Se doit nourrir par un contentement De souhaicter chose tant agreable, Que tout esprit peult ravir doulcement. O que le faict doit estre grandement Remply de bien, quand pour la grande envie On veult mourir, s’on ne...
Farai un vers de dreit nien Non er de mi ni d'autra gen Non er d'amor ni de joven Ni de ren au Qu'enans fo trobatz en durmen Sus un chivau Je ferai un poème de pur néant : Il ne sera pas sur moi ni sur d'autres gens, Ni sur l'amour, ni sur la jeunesse,...
Sur une étagère poussiéreuse Avec plein d'autres objets abandonnés Un petit cheval me regarde Comme s'il me demandait de le prendre dans mes bras Mais que faire de lui ? J'ai haussé mes épaules Et je suis partie en galopant Le temps passe sur l’étagère...
La lente Loire passe altière et, d'île en île, Noue et dénoue, au loin, son bleu ruban moiré ; La plaine mollement la suit, de ville en ville, Le long des gais coteaux de vigne et de forêt ; Elle mire orgueilleuse aux orfrois de sa traîne Le pacifique...
Sur le fleuve au loin sans merci Il a plu dans la matinée. Tout le long de l'après-dînée Il a plu sans relâche aussi. L'orage fuit vers Beaugency. L'atmosphère est rassérénée. De feux la nue est couronnée Au ciel lentement éclairci. Sur les quais trempés...
Desig Deixa que en tos ulls me miri febrós, que calme el terrible desig que em devora, que es junten els llavis ansiosos d'amor, que respiri vida de la teva vida en els perllongats sospirs de ton cor, en l'alè puríssim de ta boca fresca, en els forts...
La música ha de servir perquè les persones siguin més felices i més conscients del que som i del que podríem ser. [Trobo aquesta frase de Jordi Savall sobre Minimàlia . La podeu llegir una altra vegada, amb d’altres. Vegeu també la pàgina amiga Rodamots,...
Voici que le bluet, par la sombre luzerne Ouvre sa collerette où luit l'azur des cieux, Et sa clarté rayonne en le feuillage terne Comme un regard d'amour en un cœur anxieux. Ma Hiette bat des mains. Des fleurs ! Rien ne l'arrête : Ni le buisson piquant,...
L'automne est passé, l'hiver est venu, L'automne a passé qui vers l'inconnu Emporte bien loin nos mélancolies. Doux ciel de l'hiver, ô pâle ciel bleu, Que je t'aime ! et comme auprès d'un bon feu L'aile de nos coeurs frileux se replie ! S'il pleut sur...
Baise m’encor, rebaise-moi et baise ; Donne m’en un de tes plus savoureux, Donne m’en un de tes plus amoureux : Je t’en rendrai quatre plus chauds que braise. Las ! te plains-tu ? Çà, que ce mal j’apaise, En t’en donnant dix autres doucereux. Ainsi, mêlant...
[John Constable, Etude de nuages, 28 juillet 1822, The Frick Collection, New York.] Sur le peintre John Constable, il y a d'abord la notice Wikipédia. On lira le texte de Jacques Roubaud : Ciel et terre et ciel et terre, et ciel. Voir aussi le billet...
L'Elionor L'Elionor tenia catorze anys i tres hores quan va posar-se a treballar. Aquestes coses queden enregistrades a la sang per sempre. Duia trenes encara i deia: "sí, senyor" i "bones tardes". La gent se l'estimava, l'Elionor, tan tendra, i ella...
Dansez, les petites filles, Toutes en rond. En vous voyant si gentilles, Les bois riront. Dansez, les petites reines, Toutes en rond. Les amoureux sous les frênes S'embrasseront. Dansez, les petites folles, Toutes en rond. Les bouquins dans les écoles...
À Louise aussi de Lyon et d’Italie. Ô vous mes nuits, ô noires attendues Ô pays fier, ô secrets obstinés Ô longs regards, ô foudroyantes nues Ô vol permis outre les cieux fermés. Ô grand désir, ô surprise épandue Ô beau parcours de l’esprit enchanté Ô...
Je reste émerveillée Du clapotis de l’eau Des oiseaux gazouilleurs Ces bonheurs de al terre Je reste émerveillée D’un amour Invincible Toujours présent Je reste émerveillée De cet amour Ardent Qui ne craint Ni le torrent du temps Ni l’hécatombe Des jours...
Sous le feuillage où bat la pluie La poésie écoute le paysage. Tournesol ou souliers blessés Elle a pris le chemin du soleil Et porte un nuage rouge accroché à sa voix. L’infini à portée de main N’est jamais monotone. Le poème de Jean-Michel Maulpoix...